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Pierrette Dubé |
BiographiePierrette Dubé est née à Valleyfield et habite Saint-Lambert depuis une trentaine d’années.
Après des études en lettres et en traduction, elle travaille quelque temps pour un magazine, puis comme traductrice pour le gouvernement canadien. Parallèlement, elle écrit d’abord des nouvelles, avant de bifurquer vers les livres pour enfants. Il faut dire qu’entre-temps trois enfants avaient fait irruption dans sa vie et, avec eux, les livres pour enfants, souvent si drôles et si poétiques qu’elle a bientôt eu envie de s’essayer à en écrire.
Un premier album paraît en 1988, et les autres (plus d’une vingtaine) suivront. Des albums où, bien souvent, la fantaisie et l’humour font irruption dans la vie de tous les jours, au moment où l’on s’y attend le moins. Le texte est parfois rimé, toujours rythmé, parce que les albums pour enfants sont destinés à être lus à voix haute. La musicalité est importante. Quelques prix (Prix du livre M. Christie en 1996, Prix Québec/Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse 2007) l’encouragent à continuer dans cette voie.
Maintenant qu’elle a délaissé la traduction, que les enfants ont grandi et que des petits-enfants ont pris leur place à l’heure des histoires, elle consacre davantage de temps à l’écriture. Il y a encore beaucoup d’histoires qui attendent qu’on les écrive…
Chez Dominique et compagnie, Pierrette Dubé vient d’amorcer une série de petits livres mettant en scène de «Drôles de familles». Ces familles loufoques nous réservent bien des surprises!
Maintenant qu’elle a délaissé la traduction, que les enfants ont grandi et que des petits-enfants ont pris leur place à l’heure des histoires, elle consacre davantage de temps à l’écriture et aux rencontres avec des enfants.
Révélations loufoquesQuel genre d’enfant étiez-vous à l'école ? J’étais une enfant sage, plutôt rêveuse et timide, qui aimait l’école et qui était surtout bonne en français. Très nulle en sport, toutefois! Au ballon chasseur, j’étais souvent la dernière « tuée », non pas parce que j’étais douée, mais parce que j’avais un talent naturel pour fuir le ballon!
Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises. Mes bêtises étaient, sans doute, celles d’une enfant sage… Je dois avouer, à ma grande honte, que je n’en vois aucune qui mérite d’être racontée.
Quel est votre meilleur souvenir de lecture ? Le premier livre qui m’a vraiment marquée, c’est Le pays où l’on n’arrive jamais, d’André Dhôtel, qui était dans la minuscule bibliothèque de la classe lorsque j’étais en 5e ou 6e année. Ce livre n’avait rien à voir avec ce que j’avais lu jusque-là. Il y avait du mystère, de la poésie! J’ai appris par la suite que ce roman était un classique de la littérature jeunesse. Je l’ai relu récemment avec le même plaisir.
Quels sont les personnages de fiction que vous préférez ? Les poussins farfelus des albums de Claude Ponti. Le hibou « Hulul » d’Arnold Lobel. Le « chat assassin » d’Anne Fine. Ouin… je constate que c’est très animalier tout ça! J’ajouterais tous les personnages des petits romans de Christian Oster (chevaliers, princesses, dragons et même une salade, une carotte et trois vaillants petits déchets).
Quelles sont vos sources d'inspiration ? La vie en général, et tout ce qu’il y a dedans… Je m’inspire parfois des petits événements de la vie quotidienne qui touchent les enfants. Mais la « vie quotidienne » ne doit pas être trop quotidienne. J’aime bien qu’il y ait un brin de folie! Souvent aussi un personnage ou une phrase s’imposent, et je ne sais pas trop d’où ils viennent. Je suis très proche de mes petits-enfants (il y en a cinq, bientôt six), et je pense que cela m’aide à comprendre les enfants et à deviner ce qui les intéresse et ce qui les amuse.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse ? C’est en lisant des albums à mes trois enfants que j’ai eu envie d’en écrire. Au fond, je crois bien que c’est la jalousie qui m’a amenée à écrire des livres pour enfants! Toutes ces belles histoires, j’aurais voulu les avoir écrites moi-même… J’ai donc décidé de m’y essayer. À l’époque, mes enfants étaient jeunes et j’avais peu de temps pour écrire, alors le conte avait l’avantage d’être bref.
Révélez-nous un détail intéressant qu'aucun journaliste ne connaît ! J’ai gagné mon premier prix littéraire en huitième année (en fait, c’était le 2e prix) : une belle médaille en carton recouverte de papier argenté ! J’avais écrit un petit poème dans lequel un chat de gouttière avait rendez-vous avec une chatte dont il était amoureux, mais la chatte ne venait pas au rendez-vous. On aime bien les histoires qui finissent mal lorsqu’on est ado…
Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs ? C’est pour moi un grand honneur que tu lises mes livres et je t’en remercie. J’espère que mes histoires te font souvent sourire, parfois rire et que tu as envie de les relire. Si oui, j’ai réussi !
Quand, où et comment travaillez-vous ? La recherche d’idées se fait en général avec du papier et un stylo, mais dès que j’ai jeté quelques lignes sur le papier, je passe à l’ordinateur (un portable posé sur mes genoux). Je travaille mieux le jour, dans le silence ou avec une musique pas trop envahissante. J’écris souvent au chalet, une « petite boîte d’allumettes » entourée de verdure, l’été, et de neige, l’hiver.
Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré ? J’aime bien les aliments salés (p. ex. les noix de cajou), mais aussi le chocolat et le café (noirs tous les deux), l’huile d’olive et la crème glacée (mais pas mélangées…), le fromage et le bon pain frais (ensemble).
Bibliographie
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