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Marion Arbona |
BiographieAprès des études en cinéma d’animation à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) à Paris, Marion Arbona va passer une session à l’Université du Québec à Montréal et comme de nombreux étudiants français, elle ne quittera plus le Québec! Là, elle se consacre à sa première passion, l’illustration jeunesse. Dominique et Compagnie est la première maison d’édition qui lui ouvre ses portes pour y tenter sa chance : elle y illustre son premier roman «Le Chasseur de Monstres» de Gilles Tibo.
Révélations loufoquesQuel genre d’enfant étiez-vous à l'école? Bonne élève mais plutôt endormie. La participation orale était ma terreur alors je faisais mon possible pour me faire oublier et j’ai souvent réussi.
Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises. Je ne crois pas avoir fait beaucoup de bêtises. Je me souviens juste que j’ai toujours refusé d’apprendre mes tables d’addition puisque je pouvais compter sur mes doigts. Ça rendait fous mes parents.
Quel est votre meilleur souvenir de lecture? Les romans de Ronald Dahl surtout «Les sorcières» lu intégralement sous la couette et à la lampe de poche alors que je devais officiellement dormir.
Quels sont les personnages de fiction que vous préférez? Les sorcières, les monstres. Depuis toujours j’aime les personnages qu’on aime pas, ceux qui sont moches et méchants. Les princesses et les fées sont trop lisses pour moi. Les méchants sont toujours plus rigolos à dessiner en plus.
Quelles sont vos sources d'inspiration? Elles sont assez hétéroclites, j’aime les univers loufoques de Jérôme Bosch, les ambiances de Tim Burton. J’ai aussi un faible pour l’illustratrice Rebecca Dautremer. Mais au delà du travail des autres, le monde des insectes et quelque chose qui me fascine complètement, j’ai tellement peur d’eux que finalement je les adore.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse? Quand j’ai fait mon film d’animation de fin d’études, je dessinais mais j’étais aussi souvent sur l’ordinateur pour retoucher les images, faire le montage etc… Après l’avoir fini j’avais envie de revenir à des techniques de dessin plus traditionnelles, aux crayons, à la peinture alors je me suis lancée dans l’illustration jeunesse. Un retour aux sources finalement.
Révélez-nous un détail intéressant qu'aucun journaliste ne connaît! Pas très compliqué! Aucun journaliste ne connaît quoique ce soit sur moi!! Mais Je pourrais peut-être vous dire que j’ai horreur des cris. Dés que j’entends des cris, je fuis. Mes parents s’en sont d’ailleurs beaucoup servi pour me faire obéir quand j’étais petite. Ils montaient un peu la voix et hop je devenais toute sage.
Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs? En tant qu’illustratrice je dirais surtout : regardez bien les images!
Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré? Un plat que cuisine ma mère sans aucun doute… peut être sont feuilleté de lotte ou sa brandade de morue. Rien que d’y penser…
Bibliographie
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