Les Amérindiens savaient qu’il fallait retirer l’eau de la sève pour qu’elle se transforme en sirop.

Parce qu’il était difficile de transporter le sirop liquide, les Amérindiens laissaient bouillir l’eau d’érable jusqu’à ce que l’eau soit presque tout évaporée. Le sirop très épais était ensuite versé dans des moules où il durcissait.

Quand ils laissaient bouillir le sirop jusqu’à ce que toute l’eau ait disparue, ils obtenaient de gros blocs de sucre d’érable qu’ils conservaient dans des mokuks.

Avant l’arrivée des Européens, les pots de verre ou de métal n’existaient pas. Les mokuks était fabriqués en écorce de bouleau et assemblés avec de la racine de cèdre. Les Amérindiens les décoraient en grattant l’écorce ou en dessinant des motifs en piquants de porc-épic. Les plus grands n’étaient pas décorés.

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Le sucre d’érable était la nourriture préférée des Abénaquis.

Les Abénaquis et leurs voisins iroquois le mélangeaient aux médicaments des enfants pour les rendre moins désagréables. Le sucre d’érable était utilisé pour donner du goût aux aliments.
On le mélangeait au maïs et à d'autres légumes et on en saupoudrait la viande et le poisson exactement comme nous utilisons le sel aujourd’hui.

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Chez les Amérindiens, la récolte de l’eau d’érable était un moment de fête.

On croyait que la danse avait le pouvoir de favoriser les journées chaudes et d’augmenter la coulée des érables durant l’entaillage.

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Les érables étaient incisés au début du printemps, tout de suite après le retour des familles des chasses hivernales.

Des villages entiers s’installaient au plus profond des bois et chaque famille s’occupait d’un certain nombre d’arbres. Lorsque chaque famille avait recueilli sa ration annuelle de sucre d’érable, le groupe revenait au village où une partie de la récolte était immédiatement consommée au cours d’un festin. Le reste de la production servait à des rituels et était utilisé tout au long de l’année.

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Pour obtenir une boisson sucrée rafraîchissante, les enfants amérindiens mélangeaient le sucre d’érable à de l’eau de source.

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Connais-tu le mot algonquin pour désigner le sirop d’érable?

Chez les Algonquins, on utilise le mot sinzibuckwud pour désigner le sirop d’érable. Ce mot signifie « extrait du bois ».