Les phalanges servaient à la fabrication d'un jouet appelé bilboquet.  

Les phalanges du caribou étaient enfilées sur un lacet de cuir au bout duquel était attaché un morceau de cuir percé de plusieurs trous. À l'autre extrémité du lacet, on attachait un éclat d'os qui avait la forme d'une longue aiguille.
Le joueur devait réussir à attraper le morceau de cuir avec l'aiguille pointée vers le haut. Un autre défi consistait à rattraper les phalanges avec l'aiguille après les avoir fait tournoyer dans l'air.

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Le bilboquet permettait aux enfants de s'amuser tout en développant des habiletés qui leur seraient utiles plus tard, lorsqu'ils deviendraient chasseurs.

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Si tu es curieux d'avoir plus d'information sur le bilboquet, clique ici.

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L'ajagaq est la version inuit du bilboquet.
Les Inuits le fabriquaient avec des objets comportant de petites cavités : crânes de petits animaux, os de mammifères marins, bois de caribou évidés…

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Pour voir une photo montrant un ajagaq fabriqué dans le crâne d'un petit animal, clique ici.

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Chez les Inuits, le bilboquet avait un pouvoir magique.
C'est un jeu qu'on pratiquait durant la deuxième moitié de l'hiver, au retour du soleil, afin que celui-ci monte plus facilement dans le ciel.

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Connais-tu l'origine du jeu de bilboquet ?
À l'origine, le bilboquet est un jouet composé d'une boule percée,
reliée par une cordelette à un manche.
Le jeu consiste à enfiler la boule sur le manche en se servant
d'une seule main.
On croit que ce jouet est apparu pour la première fois
il y a 500 ans, en France.
À cette époque on utilisait le mot bille boucquet.
Bille voulait dire « bâtonnet » et boucquet signifiait « boule ».